Depuis 2011, l’inflation touche les frais de courtage des en cas d’achat ou de vente d’achat. 2016 échappe à la règle…pour une raison méthodologique.
Impossible pour un particulier d’aller frapper à la porte de la Bourse de Paris – ou d’un autre marché boursier – pour acheter ou vendre une action. Il doit toujours recourir à un intermédiaire agréé. Pour passer l’ordre, ce dernier est rémunéré par des frais de courtage. Des frais généralement perçus uniquement lors de la réalisation de la transaction. Car un ordre peut ne pas être exécuté si vous ne trouvez pas de contrepartie à la vente si vous êtes acheteur ou à l’achat si vous êtes vendeur si vous ne parvenez pas à un accord sur le prix !
Une offre de BNP Paribas brouille les chiffres
Depuis quelques années déjà, l’Autorité des Marchés Financiers suit l’évolution des frais de transactions dans les grandes banques à réseau. Depuis 2011, une hausse légère est traditionnellement constatée. 2016, fait figure d’exception. Au 1er août 2016, le coût moyen d’un ordre de 5 000 euros sur Euronext Paris, la bourse hexagonale, s’élevait à 25,70 euros, soit 0,52 %. Contre 0,53 %. Un recul à vite relativiser. « Cette baisse résulte d’une nouvelle formule tarifaire d’une banque de réseau importante », explique Olivier Eon, responsable de l’Observatoire de l’Epargne de l’AMF. Dans le détail, une nouvelle offre tarifaire de BNP Paribas pour les clients réalisant plus de 8 opérations par an d’un montant de plus de 3 000 euros. Mais quid de la tendance en dehors de ce changement exceptionnel ? « Dans les autres établissements, les tarifs ont augmenté d’environ 2 % en un an. », reconnaît Olivier Eon.
Les conseils de Marchés Gagnants :
– Un ordre sur la Bourse de New York est deux fois plus cher qu’à Paris. L’accès au marché étant plus simple sur la place hexagonale, nous recommandons de limiter l’investissement en actions en direct aux seuls titres côtés sur la place parisienne.
– Pour un ordre de 5 000 euros, l’écart de prix varie de 0,30 à 0,79 %. D’où la nécessité de faire jouer la concurrence. Concrètement, les banques de réseaux ne sont pas compétitive par rapport aux spécialistes de l’épargne en ligne.
– Les ordres non exécutés n’étant pas facturés, il faut toujours recourir à des ordres avec des cours limité. Plutôt que de vouloir acheter les yeux fermés, mieux vaut recourir à notre stratégie des bonnes affaires.
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