Tous les articles par Jean-François Filliatre

Ces fake news qu’on raconte aux épargnants

Chronique Intégrale Placements du 7 mai 2020   [youtube width=715 height=402]https://youtu.be/QTtRwcl7OM0[/youtube]   Revoir les Chroniques "Coup de gueule" de Jean-François Filliatre

Ces placements plébiscités pendant la crise

Chronique Intégrale Placements du 30 avril 2020   [youtube width=715 height=402]https://youtu.be/4XgjJf6bXwA[/youtube]   Revoir les Chroniques "Coup de gueule" de Jean-François Filliatre

Crise : des Français reviennent en Bourse !

[social_share style="square" align="horizontal" heading_align="inline" text="" heading="" facebook="1" twitter="1" google_plus="0" linkedin="1" pinterest="0" link="" /]Tel est le surprenant constant d’une étude de l’Autorité des Marchés Financiers.     La finance comportementale nous avait dépeint des investisseurs particuliers un peu bêtes. Et les propos des salles de marchés confirmaient la règle : « quand les particuliers arrivent, l’heure de la baisse est venue ! » Les petits porteurs étaient ainsi affublés de la double étiquette : achète quand c’est haut, vend quand c’est bas ! Une étude publiée cette semaine par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) tend à battre ce principe en brèche. Christophe Bonnet et Stephen Frenay de l’Unité Data Driven Supervision ont épluché toutes les transactions réalisées par des investisseurs depuis le 31 décembre 2018. Un travail rendu possible par l’évolution des directives MIF, synonymes entre autres de questionnaire à remplir par les clients dans le cadre de leur relation avec leur intermédiaire, notamment lors de l’ouverture d’un compte-titre ! « Avec la version 1 de la directive MIF, nous avions un reporting de la part des intermédiaires pour pouvoir assurer un suivi du marché, alors que les transactions n’étaient plus concentrées sur Euronext, explique Christophe Bonnet, responsable de l’Unité Data Driven Supervision. Avec MIF 2, nous avons plus de données, en particulier l’identité des intervenants. » Les petits porteurs ont vendu dans la hausse et acheté dans la baisse A l’heure du big data, il est donc possible de mouliner toutes ses informations pour mieux comprendre le comportement des particuliers. Premier constat : tout au long de l’année 2019, marquée par une forte hausse…

Immobilier : valeur refuge ou bientôt en crise ?

Chronique Intégrale Placements du 23 avril 2020   [youtube width=715 height=402]https://youtu.be/dwPy91JiTOE[/youtube]   Revoir les Chroniques "Coup de gueule" de Jean-François Filliatre        

Lettre aux investisseurs – avril 2020

Madame, Monsieur, chers investisseurs,   La répression financière mise en place après la crise de 2008 pénalise les épargnants. Comment ? En maintenant les taux d’intérêt à un niveau artificiellement bas pour alléger la charge de la dette, principalement pour les Etats. Cette stratégie a été menée avec un zèle extrême en Europe, sous l’influence notamment de Mario Draghi, l’ancien patron de la Banque Centrale Européenne (BCE). Les taux se sont même inscrits en territoire négatif. Par un simple phénomène de balancier, ce que les emprunteurs gagnent, les épargnants le perdent... Les rendements sont ainsi devenus faméliques avec le Livret A à désormais 0,5 %, le plan d’épargne logement à 1 %, le fonds en euros de l’assurance vie à 1,5 %.   On vous rince et on vous fait la leçon ! Au coup sur la tête de la répression financière, Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie et des Finances, a décidé de rajouter le mépris. C’était le 15 avril devant la commission des Finances de l’Assemblée Nationale, commentant les chiffres du Livret A : « ce n’est pas d’épargne dont nous avons besoin aujourd’hui, pour notre économie, mais d’investissement » ! Le thème de l’épargnant crétin est une constante dans la logorrhée politique. Et chaque réforme de l’épargne est l’occasion de rappeler votre soi-disant incurie.   Peut-être faudrait-il rappeler au Ministre, que la gestion de patrimoine s’établit en fonction de nos objectifs et contraintes personnelles. Le Ministre, lui, s’intéresse seulement au financement de l’économie, et ne lui en déplaise, de l’Etat ! Selon les époques, les deux…

Le patrimoine de Bruno Le Maire à loupe

[social_share style="square" align="horizontal" heading_align="inline" text="" heading="" facebook="1" twitter="1" google_plus="1" linkedin="1" pinterest="1" link="" /]Il prône la diversification des patrimoines et la prise de risque, en particulier sur l’épargne retraite. Mais que fait-il pour son propre compte ? Bonne nouvelle : les hommes politiques sont soumis à une réglementation très stricte. Ils doivent publier une déclaration de situation patrimoniale à la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique. Comme il intervient régulièrement pour dire aux Français les bonnes façons de gérer leur argent, sur l’épargne retraite ou la nécessité de privilégier l’investissement au détriment de l’épargne, Marchés Gagnants a épluché la Déclaration patrimoine 2017 de Bruno Le Maire. Pour l’analyser, un nécessaire résumé du profil de l’individu. Homme, 51 ans ; marié sous le régime de la communauté réduite aux acquêts. Question n°1 : Bruno Le Maire est-il riche ? Début 2018, selon l'Insee, le patrimoine net moyen des ménages, c’est-à-dire après déduction des dettes, s’élevait à 239 900 €. La médiane, elle, est à un niveau bien inférieur : 117 000 €. La médiane, c’est le chiffre qui délimite quand il y a 50 % des gens au-dessus et 50 % au-dessous. L’écart important entre moyenne et médiane révèle de très forts écarts entre les tranches hautes et les tranches basses.   D’après sa déclaration de patrimoine, Bruno Le Maire n’a pas de dette. Son patrimoine brut est donc égal à son patrimoine net. Soit 522 000 euros.   A vrai dire, comparer à la moyenne générale n’a pas beaucoup de sens. Car un patrimoine se construit…

Bourse : suivez la stratégie d’Ulysse !

Chronique Intégrale Placements du 26 mars 2020   [youtube width=715 height=402]https://youtu.be/BxYm3E_KYGU[/youtube]   Revoir les Chroniques "Coup de gueule" de Jean-François Filliatre