Assurance-vie : peut-on renoncer partiellement ?
[social_share style="square" align="horizontal" heading_align="inline" text="" heading="" facebook="1" twitter="1" google_plus="1" linkedin="1" pinterest="1" link="" /]Bénéficiaire du contrat d’assurance vie de mon mari, pourrais-je, à son décès, garder une partie de l’argent et donner le solde à mes enfants ? OUI, à condition que votre mari ait bien rédigé la clause bénéficiaire de son contrat. [caption id="attachment_2228" align="alignleft" width="225"] Jean Aulagnier, inventeur de la clause à options[/caption] L’idée patrimoniale est séduisante : vous évaluez vos besoins en fonction de votre patrimoine et de la succession de votre époux, et vous en transmettez une partie du capital de l’assurance vie du défunt à vos enfants. Notamment parce qu’ils ont, eux aussi, des besoins. En revanche, rien ne dit que le montage proposé se fasse dans les meilleures conditions fiscales. Explications. La clause bénéficiaire du contrat d’assurance vie de votre mari est classique : « mon conjoint, mes enfants, à défaut mes héritiers. » Au décès de votre mari, vous avez en réalité un seul choix : tout ou rien. Si vous passez votre tour, l’assureur s’adressera aux bénéficiaires suivants. Bref, vos enfants. D’où l’importance d’avoir toujours des bénéficiaires de second ou de troisième rang ! Vu votre projet, il vous faudra tout prendre. Puis faire vos comptes et transmettre le reliquat à vos enfants, via une donation. De quoi aiguiser l’appétit du fisc : les donations sont en effet soumises à des droits au-delà de 100 000 euros tous les quinze ans. La solution ? La clause à options Comment réaliser cette opération dans le cadre de l’assurance vie ? Jean Aulagnier, fondateur de l’Aurep, la plus importante…