Tous les articles par Jean-François Filliatre

Assurance-vie : peut-on renoncer partiellement ?

[social_share style="square" align="horizontal" heading_align="inline" text="" heading="" facebook="1" twitter="1" google_plus="1" linkedin="1" pinterest="1" link="" /]Bénéficiaire du contrat d’assurance vie de mon mari, pourrais-je, à son décès, garder une partie de l’argent et donner le solde à mes enfants ? OUI, à condition que votre mari ait bien rédigé la clause bénéficiaire de son contrat. [caption id="attachment_2228" align="alignleft" width="225"] Jean Aulagnier, inventeur de la clause à options[/caption] L’idée patrimoniale est séduisante : vous évaluez vos besoins en fonction de votre patrimoine et de la succession de votre époux, et vous en transmettez une partie du capital de l’assurance vie du défunt à vos enfants. Notamment parce qu’ils ont, eux aussi, des besoins. En revanche, rien ne dit que le montage proposé se fasse dans les meilleures conditions fiscales.   Explications. La clause bénéficiaire du contrat d’assurance vie de votre mari est classique : « mon conjoint, mes enfants, à défaut mes héritiers. » Au décès de votre mari, vous avez en réalité un seul choix : tout ou rien. Si vous passez votre tour, l’assureur s’adressera aux bénéficiaires suivants. Bref, vos enfants. D’où l’importance d’avoir toujours des bénéficiaires de second ou de troisième rang ! Vu votre projet, il vous faudra tout prendre. Puis faire vos comptes et transmettre le reliquat à vos enfants, via une donation. De quoi aiguiser l’appétit du fisc : les donations sont en effet soumises à des droits au-delà de 100 000 euros tous les quinze ans. La solution ? La clause à options Comment réaliser cette opération dans le cadre de l’assurance vie ? Jean Aulagnier, fondateur de l’Aurep, la plus importante…

Les détenteurs d’assurance vie cambriolés.

  [social_share style="square" align="horizontal" heading_align="inline" text="" heading="" facebook="1" twitter="1" google_plus="1" linkedin="1" pinterest="1" link="" /]Après plusieurs mois de palabres, les autorités et les assureurs se sont mis d’accord pour prendre dans la caisse des fonds en euros afin d’assurer le développement des fonds « euro croissance ». Le décret a été publié le… 14 juillet 2016. A ma droite, le fonds en euros traditionnel. Une garantie apparente en capital. Des rendements élevés au cours des dernières années, même s’ils baissent. Heureusement, les compagnies disposent dans leurs comptes d’importantes plus-values potentielles pour assurer l’avenir. A ma droite, la star du monde des placements financiers, plébiscitée par plus de 15 millions de particuliers et des dizaines de milliards de collecte par an.   A ma gauche, le fonds euro-croissance. Une garantie en capital mais seulement au terme prévu, fixé à huit ans minimum. Et encore pas forcément totale ! Une promesse initiale de casser la baraque en terme de performance, vite réduite à néant avec la baisse des taux. Moins de 800 millions d’euros de collecte en 2015. A ma gauche, l’avenir de l’assurance vie aux dires des professionnels. Un tocard répondent clairement les épargnants.   Le déséquilibre des forces en présence est si évident que le débat devrait être clos de suite et l’article s’arrêter là. Sauf que les organisateurs – autorités et assureurs - ont décidé qu’il fallait donner sa chance au bras cassé. Comment bidouiller les choses ? Sur le fond, l’idée est simple : prendre une partie des plus-values du champion pour les donner au gringalet, histoire de lui…

Courez vite ouvrir un PEL !

[social_share style="square" align="horizontal" heading_align="inline" text="" heading="" facebook="1" twitter="1" google_plus="1" linkedin="1" pinterest="1" link="" /] Vendredi 21 juillet 2016. Si vous n'avez pas de Plan d'épargne logement (PEL) mais disposez d'un peu d'épargne de côté, allez voir un banquier de toute urgence pour ouvrir un PEL. Et vous garantir une rémunération de 1,5 % nets d'impôts au cours des 4 prochaines années... Le statu quo sur le taux du Livret A à 0,75 % jusqu'en août 2017 a fait grand bruit. La baisse du taux de rendement du PEL a, elle, été beaucoup moins commentée. Elle n'en reste pas moins beaucoup plus importante pour les épargnants. Depuis quelques années, le PEL s'est imposé comme un concurrent majeur des fonds en euros de l'assurance vie. Grâce à son côté « sans risque », sauf en cas de faillite de votre établissement bancaire, et son exonération d'impôts avant douze ans, hors prélèvements sociaux. Produit d'épargne réglementé, le PEL est désormais un produit mal aimé des banquiers, des politiques et de l'administration. Mais pas des Français. En 2015, ils ont versé plus d'argent sur leur PEL que sur leur assurance vie. Dès février 2015, le gouvernement avait pourtant décidé d'abaisser le taux de ce placement de 2,5 % à 2 %. Un an plus tard, il le révise à nouveau à 1,5 %. Et mi-juillet 2016,en pleine torpeur estivale – sûrement pour éviter aux épargnants de réagir -, le ministre de l'Economie et la Banque de France se mettent d'accord pour le réduire à nouveau, à 1% au 1er août. L'épargnant néophyte…

L’assurance-vie : plongeon des taux en 2016 !

  [social_share style="square" align="horizontal" heading_align="inline" text="" heading="" facebook="1" twitter="1" google_plus="1" linkedin="1" pinterest="1" link="" /] Sur les fonds en euros, la tendance baissière  va assurément se poursuivre. Mais la probabilité d'une lourde chute s'accroît de jour en jour ! L'assurance vie a son oracle. Son nom : Cyrille Chartier-Kastler, le fondateur du cabinet Facts and Figures. Pour 2016, il prédit un taux de rendement de 1,95 %. Un chiffre à comparer aux 2,27 % officiellement publiés par l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), le gendarme de l'assurance vie. Le fonds en euros de l'assurance vie, l'un des placements préférés des français, passerait donc sous la barre psychologique des 2 %... Question n°1 : Faut-il croire à ce passage sous la barre des 2 % Assurément ! A la vue de la baisse des cours, un boursier peut avoir l'espoir -justifié- d'espérer un rebond. Le détenteur d'un fonds en euros, lui, ne doit pas avoir d'illusion : la baisse doit faire place à la la baisse, et notamment si les obligations - principale matière première du fonds en euros, voient leur rendement chuter encore et que les assureurs collectent de l'argent à investir. La même scène se produit depuis près de 25 ans... Entre 2014 et 2015, les taux ont perdu 27 points de base, passant de 2,54 à 2,27 %. Or, comme les obligations rapportent de moins en moins sur les marchés, à cause de la politique monétaire de la Banque Centrale Européenne, le passage sous la barre des 2 % est plus que vraisemblable. Question n°2 : les…

Le Livret A à 0,75 % jusqu’à la présidentielle.

Bercy et la Banque de France ont misé pour le statu quo... jusqu'en août 2017 !   Ainsi donc, le taux de Livret A ne bougera pas en août 2016. Le 19 juillet, le gouverneur de la Banque de France a proposé de déroger à la formule, synonyme de baisse à 0,50 %, et le Ministre de l'économie a maintenu le taux de 0,75 %. Mieux, les deux hommes se sont mis d'accord pour fixer ne pas revoir ce taux en janvier prochain. Le Livret A servira donc 0,75 % jusqu'en août 2017.   Le ministre Michel Sapin peut se féliciter d'avoir « souhaité maintenir une rémunération satisfaisante pour les épargnants. ». Un bon point à la veille de la prochaine élection présidentielle. Le gouverneur de la Banque de France, lui, envoie un message aux assureurs. A l'heure de la fixation des taux de 2016, sous la forte contrainte de ne pas être généreux !, vous connaîtrez parfaitement l'offre de la concurrence. Pour en arriver là, et voir la fumée sortir, il aura fallu patienter bien plus que d'ordinaire. A l'accoutumée, la décision se prend dans la journée de publication de l'inflation, voire le lendemain. Là, il a fallu attendre presque une semaine...   Le conseil de Marchés Gagnants : Le Livret A sert gérer son épargne de précaution. Voilà pourquoi nous sommes favorables à sa défiscalisation. Un taux de 0,75 % n'est en apparence pas merveilleux, mais cela couvre largement l'inflation. Attention, vous ne devez conserver sur le Livret A que de votre épargne de précaution. L'excédent doit être…

Les Français et la Bourse : demain, la courbe s’inverse ?

[social_share style="square" align="horizontal" heading_align="inline" text="" heading="" facebook="1" twitter="1" google_plus="1" linkedin="1" pinterest="1" link="" /]Il n’y a plus que 3 millions d’actionnaires individuels en France. Même sans privatisation ou autre traficotage, ce chiffre pourrait remonter si certains font des efforts…  Les épargnants y sont prêts ! Les français sont fâchés. Avec les élites, avec leurs politiques, avec la Bourse aussi ! L’Autorité des Marchés Financiers (AMF) vient d’en faire l’amer constat. Selon la dernière étude annuelle de TNS Sofres, auprès de 12 000 français de 15 ans et plus, ils ne sont plus que 6,2 % à détenir des actions en direct. Soit environ 3 millions de personnes, contre 5,2 millions en 1997, dernière année où la Commission des Opérations de Bourse, l’ancêtre de l’AMF, avait communiqué sur ce chiffre… Et ce ne sont pas que les actions en direct dont les Français se détournent  : après prise en compte des Sicav et fonds communs de placement, où les épargnants confient la gestion sur les marchés à des professionnels, le taux de détention accuse une chute sévère : 7,6 % contre 16,4 % en 2008. Mieux que l'assurance vie sur huit ans en dépit du krach de 2008 Si l’investissement boursier avait un président, ambitieux de surcroît, il lui tiendrait naturellement à cœur d’inverser la tendance ! Macro économiquement, les actions ont le mérite de contribuer au financement des entreprises. Et pour les épargnants, celui  d’apporter un espoir de gain supérieur aux autres placements. Vous n’y croyez pas ? A tort ! Sur les chiffres à fin juin 2016, un investisseur aurait affiché…

A votre rencontre à Metz, le 13 septembre 2016

Sale temps pour les épargnants ! La répression financière est en marche. A la clef, des taux d'intérêt excessivement faibles et une volonté certaine de saigner les rentiers, amateurs de produits garantis.   Comment adapter sa stratégie patrimoine face à cette nouvelle donne durable ? Comment ouvrir son patrimoine aux marchés financiers ? Comment investir et combien ? Un après midi de conférences et d'échanges 14 h 15 : Accueil 14 : 45 : Epargne : évitez les « piteuses » après les 30 glorieuses. 15 h 10 : Trop de frais, performance en moins garantie… 15 h 30 : Pause – échange avec les intervenants. 15 h 50 : La méthode de Marchés Gagnants pour diversifier. 16 h 10 : Trois raisons d’investir sur l’Oréal. 16 h 40 : Pause – échange avec les intervenants. 17 h 00 : Les convictions d’une gérante star. 17 h 25 : Les marchés à privilégier :  la sélection d’Intégrale Placements 17 h 45 : Epargne : quelles revendications pour les présidentielles? 18 h 00 : Pause – échange avec les intervenants.      

Avez-vous un IMC actions à 23,17 ?

[social_share style="square" align="horizontal" heading_align="inline" text="" heading="" facebook="1" twitter="1" google_plus="1" linkedin="1" pinterest="1" link="" /]23,17 %, c’est selon Marchés Gagnants, la juste part des actions pour la majorité des Français. Nos explications sur ce choix. Quelle part de son patrimoine consacrer aux actions ? Pour le quidam moyen, peu enclin à prendre des risques : la réponse est vite vue : zéro. Surtout, après le début d’année calamiteux de 2016. Vous n’y pensez pas, mon bon monsieur, les actions ! Contrairement à l’immobilier.   Parce que c’est bien connu, l’immobilier, c’est sûr. Il suffit de voir chercher à vendre une maison dans la Creuse pour s’en rendre compte (NDLR à l’attention de nos amis creusois : c’est un exemple parmi d’autres). Ou de regarder les chiffres des notaires. Même Paris a perdu 10 % par rapport à ses plus hauts ! Rendons-nous à l’évidence : l’immobilier aussi peut baisser. Mais vu les habitudes et les croyances des Français, nous avons décidé d’utiliser la pierre comme mètre étalon. Tout en exploitant notre méthode reposant sur le risque extrême sur un an. D’abord, pourquoi évaluer le risque sur un an ? Parce que les Français sont peu enclins à gérer activement leur épargne et qu’un contrôle annuel est un minima pour qui ne veut pas trop mettre les mains dans le cambouis. Les épargnants ne sont pas trop sensibles à aléas de court terme, sauf quand le journaux télévisés de 20 heures viennent effrayer la population en période de périodes de stress boursiers. Parce que la hausse, elle, ne fait pas médiatiquement recette… Ensuite, pourquoi évoquer le risque…