Tous les articles par Jean-François Filliatre

Et vous, il vaut quoi votre conseiller financier ?

[social_share style="square" align="horizontal" heading_align="inline" text="" heading="" facebook="1" twitter="1" google_plus="1" linkedin="1" pinterest="1" link="" /]Ce n'était pas pas une visite mystère. Directeur éditorial de Marchés Gagnants, Jean-François Filliatre a accompagné des épargnants lors d'un rendez-vous bancaire. Faites-nous part vous aussi de votre expérience en commentaire !   https://www.youtube.com/watch?v=Km5J3Nsk85U&w=640&h=385

Epargne : lettre ouverte à nos gouvernants

L’épargne pour sauver les Etats ou l’épargne pour aider les entreprises. Chez les investisseurs particuliers, retentit comme un émoi. Et moi ? Encore oublié ! Pour commencer, clarifions un sujet. Défendre l’intérêt des particuliers ne signifie pas être anti-système. Il s’agit d’apporter aux acteurs – assureurs, banquiers et autres régulateurs – un regard différent des vues des tours de la Défense ou de la Place de la Bourse. En 2004, lors des Entretiens de l’Autorité des Marchés Financiers, j’avais évoqué une amélioration modeste de la culture financière des clients, mais une augmentation exponentielle de la complexité des produits. Depuis cette époque-là, la thématique d’une meilleure allocation – et efficacité – de l’épargne revient sans cesse. Les grands penseurs d'un terrifiante efficacité Plus de dix ans plus tard, il faut tirer des bilans. D’abord, la place a fait le choix quasi-exclusif de l’assurance vie, via une distribution B to B. Avec une terrifiante efficacité. Le taux de détention d’actions par les ménages, hors actionnariat salarié, était égal à 14,1 % en 2004 avant de reculer légèrement à 13,3% en 2007. L’année 2008 est marquée par la crise et un changement de méthodologie chez TNS Sofrès ! Et la chute s’accélère... Le taux de détention des actions s’effondre passant de 13,8 % des Français en 2008 à 6,2 % l’an dernier. La gestion collective, en direct sur un compte titre ou un Plan d’épargne en actions, a elle aussi piqué du nez. 5,2 % aujourd’hui, contre 10,4 % en 2004. Le taux de détention de contrat avec des unités de…

L’épargne salariale épargnée de hausse de CSG ?

Bruno Le Maire a dit que sa fiscalité ne bougerait pas. L'épargne salariale échappera-t-elle à la hausse de la CSG prévue au 1er janvier 2018 ? Vraisemblablement pas ! Lundi 28 août, invité de la matinale de RTL, Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie et des Finances se livre à un exercice de communication à destination des salariés. Après avoir annoncé une première baisse des cotisations sociales au 1er janvier, parallèlement à une hausse de 1,7 point de la CSG (Cotisation sociale généralisée) et avant d’évoquer la transformation du CICE (Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi) en réduction de charges sociales, le ministre lâche : « Nous ne toucherons pas à la fiscalité de l’épargne salariale ». Derechef, Twitter s’enthousiasme ! Epargne salariale : « nous ne toucherons pas à la fiscalité » rassure Le Maire https://t.co/VmGL4DLVoi pic.twitter.com/conHtzb4nk — cBanque (@cbanque) 28 août 2017 Statu quo sur la fiscalité de l'épargne salariale ;)https://t.co/tv4btlJF0y — JEROME DEDEYAN (@JEROMEDEDEYAN) 28 août 2017 Annonce de @BrunoLeMaire sur @RTLFrance: le statu quo de la fiscalité de l'épargne salariale. Pour une fois qu'un impôt augmente pas... — Marc Landré (@marclandre) 28 août 2017   Une hausse probable de plus de 20 % de l'imposition   Un auditeur salarié pourrait croire que la taxation de son épargne salariale sur les versements de son entreprise et sur les gains réalisés par la suite resterait donc stable… Vraisemblablement pas. Car le propos exact de Bruno Le Maire est un peu plus détaillé. « Nous ne toucherons pas à la fiscalité de…

EDF : les dessous de la baisse de 7,84 % le 8 mars 2017

[social_share style="square" align="horizontal" heading_align="inline" text="" heading="" facebook="1" twitter="1" google_plus="1" linkedin="1" pinterest="1" link="" /]L’action a cassé le seuil des 8 euros, à son plus bas historique. Un phénomène technique lié à son augmentation de capital.   L’information était validée depuis l’assemblée générale extraordinaire de juillet 2016 : EDF souhaite augmenter son capital. Vu les conditions de marchés, l’opération a été lancée dans les premiers jours de mars pour s’achever dans le mois.   Le droit des minoritaires respecté dans l'augmentation de capital Deux bonnes nouvelles pour les actionnaires. Un, les actions nouvelles seront de suite assimilées aux anciennes. Bref, elles donneront droit au solde du dividende de 0,4 euros, normalement détaché le 6 juin prochain et versé le 30 du même mois. Deux, le droit des minoritaires a été respecté. L’augmentation de capital se réalise donc avec attribution d’un droit préférentiel de souscription (DPS). De quoi expliquer l’effet d’optique de la baisse du 8 mars, avec une chute de 8,59922 euros à 7,918 euros. Explication : quand une société augmente son capital, elle cherche à attirer des capitaux en accordant des faveurs. D’où un prix de souscription généralement inférieur au dernier cours coté. Pour EDF, les actions nouvelles sont ainsi émises à 6,35 euros. Pour bénéficier de ce prix, il faut toutefois présenter 10 DPS, assimilables à des bons d'achat à prix privilgié comme une grande surface, pour acquérir 3 actions nouvelles. Naturellement, cette décote est pénalisante pour les anciens actionnaires. Car le gâteau futur est à partager en plus de parts, les potentiels nouveaux convives ayant eu…

Le CAC 40 à 4832 points… dans un an

[social_share style="square" align="horizontal" heading_align="inline" text="" heading="" facebook="1" twitter="1" google_plus="1" linkedin="1" pinterest="1" link="" /]En novembre 2015, il avait prédit un CAC 40 à 4536 points un an plus tard. Bien vu ! Rencontre avec Eric Galiègue, analyste indépendant, fondateur de Valquant.   L'année 2017 sera-t-elle dans la ligne de 2016 ? Eric Galiègue : Non, les problématiques ont évolué. En 2016, on s'interrogeait sur la capacité de la Banque centrale américaine à remonter ses taux sans casser la croissance économique. En corrolaire, se posait la question de la fin de l'hyper-liquidité liée aux politiques monétaires très accommodantes. Autres sujets phares : le ralentissement chinois et la faiblesse du prix des matières premières.  Sans oublier les interrogations sur l'accélération de la croissance en Europe. En 2017, au niveau macro-économique, il faut principalement s'interroger sur la capacité des politiques budgétaires à prendre le relai de la politique monétaire pour stimuler la croissance. Au niveau micro, sur la capacité des entreprises à accroître leurs marges et leurs bénéfices. Et au niveau politique, l'inquiétude porte sur une potentielle crise en Europe.   Comment établissez-vous vos prévisions sur le CAC 40 ? Eric Galiègue : En matière financière, nous n'avons pas de certitude. Aussi, j'établis différents scénarii et calcule pour chacun d'eux un objectif de cours pour le CAC 40. Puis j'évalue la probabilité de chacun des scénarii pour établir l’objectif du CAC 40….   Vos scénarii ont-ils changé entre 2016 et 2017 ? Eric Galiègue : Tout à fait. Mon approche en 2016 était duale : c'était tout ou rien. Pour schématiser, le…

Liste 2017 des valeurs soumises à la taxe sur le transactions financières

[social_share style="square" align="horizontal" heading_align="inline" facebook="1" twitter="1" google_plus="1" linkedin="1" pinterest="1" /]La France avait fait le choix de précéder l'Europe ! Une taxe financière sur les transactions financières est ainsi applicable sur certaines valeurs françaises. Voici lesquelles. Une taxe de combien ? 0,3 % du montant de la transaction à l'achat depuis le 1er janvier 2017, contre 0,2 % auparavant.   Comment la paie-t-on ? C'est l'intermédiaire qui s'en occupe. Son montant apparaît sur l'avis d'opéré, récapitulant l'exécution de l'ordre.   Quand la paie-t-on ? La taxe sur les transactions financières est seulement due en cas de transfert de propriété sur les grandes valeurs françaises. Bref, une transaction au comptant sera soumis à cette taxe. Les opérations de Day-Trading (achat et vente dans une même journée) n'y sont donc pas soumises, tout comme les opérations sur le service à règlement différé dès lors que les titres se sont pas livrés, en raison du débouclage de la position avant terme.   Quelles valeurs sont concernées ? Les grandes valeurs françaises affichant plus d'un milliard d'euros de capitalisation au 1er décembre. Cette liste est revue tous les ans.   Liste des valeurs soumises à la Taxe sur les transactions financières en 2017. Une nouvelle liste sera publiée en décembre 2017 pour 2018.   d'Accor à Eurazeo d'Europcar à Plastic Omnium de Publicis à Zodiac Accor Europcar Publicis Groupe Aéroports de Paris (ADP) Eurosic Ramsay Générale de Santé Air France – KLM Eutelsat Communications Rémy Cointreau Air Liquide Faiveley Renault Alstom Faurecia Rexel Altarea FFP Rothschild & co Alten Fimalac…

Bourse : augmentez votre perf de 1,7 % minimum par an !

[social_share style="square" align="horizontal" heading_align="inline" text="" heading="" facebook="1" twitter="1" google_plus="1" linkedin="1" pinterest="1" link="" /]   A l’heure des taux zéro, une vigilance extrême s’impose sur les frais… Si Marchés Gagnants défend les actions, en direct ou via la gestion collective, force est de constater que certaines solutions sont moins chères que d’autres… L’information n’est pas le fait d’un comparateur, susceptible d’être biaisé pour des sombres raisons commerciales… Mais de l’Autorité des Marchés Financiers, le gendarme de la Bourse. Pour investir en actions sur les marchés financiers, deux solutions s’offrent à vous. Comme pour votre diner de ce soir !   Soit vous faites vous-même votre cuisine, en investissant des titres en direct, soit vous passez chez le traiteur ou achetez un plat cuisiné au supermarché ! Dans l’univers de placements, vous confiez alors la gestion à un professionnel, le plus souvent en souscrivant une Sicav ou un fonds communs de placement. Vous entrez alors dans le monde de la gestion collective. 0,17 % en direct, 1,92 % via des fonds Par ici, l’addition ! L’étude annuelle de l’AMF est formelle. Pour gérer en direct, les spécialistes de l’épargne en ligne (Boursorama, Binck, Fortuneo Banque, Bourse Direct, Easy Bourse…) sont trois moins cher que les grandes banques de réseaux. Même en utilisant leur service internet. Et le gendarme de la Bourse de quantifier le prix annuel de la gestion en direct : 0,17 % par an. Un calcul établi sur un portefeuille de 60 000 euros, bâti sur 10 lignes et avec 12 opérations d’achat ou vente par an pour un montant…

Frais de courtage : baisse en trompe l’œil pour les banques

[social_share style="square" align="horizontal" heading_align="inline" text="" heading="" facebook="1" twitter="1" google_plus="1" linkedin="1" pinterest="1" link="" /] Depuis 2011, l’inflation touche les frais de courtage des en cas d’achat ou de vente d’achat. 2016 échappe à la règle…pour une raison méthodologique. Impossible pour un particulier d’aller frapper à la porte de la Bourse de Paris – ou d’un autre marché boursier – pour acheter ou vendre une action. Il doit toujours recourir à un intermédiaire agréé. Pour passer l’ordre, ce dernier est rémunéré par des frais de courtage. Des frais généralement perçus uniquement lors de la réalisation de la transaction. Car un ordre peut ne pas être exécuté si vous ne trouvez pas de contrepartie à la vente si vous êtes acheteur ou à l’achat si vous êtes vendeur si vous ne parvenez pas à un accord sur le prix ! Une offre de BNP Paribas brouille les chiffres Depuis quelques années déjà, l’Autorité des Marchés Financiers suit l’évolution des frais de transactions dans les grandes banques à réseau. Depuis 2011, une hausse légère est traditionnellement constatée. 2016, fait figure d’exception. Au 1er août 2016, le coût moyen d’un ordre de 5 000 euros sur Euronext Paris, la bourse hexagonale, s’élevait à 25,70 euros, soit 0,52 %. Contre 0,53 %. Un recul à vite relativiser. « Cette baisse résulte d’une nouvelle formule tarifaire d’une banque de réseau importante », explique Olivier Eon, responsable de l’Observatoire de l’Epargne de l’AMF. Dans le détail, une nouvelle offre tarifaire de BNP Paribas pour les clients réalisant plus de 8 opérations par an…

Brexit, Trump… : oubliez les prophéties auto-réalisatrices !

[social_share style="square" align="horizontal" heading_align="inline" text="" heading="" facebook="1" twitter="1" google_plus="1" linkedin="1" pinterest="1" link="" /]Sur les élections anglaises et américaines, les marchés se sont lourdement trompés cette année. Il est tentant, pour un épargnant, de croire aux prophéties auto-réalisatrices. Marchés Gagnants pointe les écueils de ce comportement.   Fin juin 2016. Les Anglais s’apprêtent à voter sur leur avenir européen. Interrogés, les investisseurs sur les marchés ne cachent pas leur préférence : le Royaume-Uni doit rester dans l’Union européenne. Dans le flot continu de l’information, le filtre des investisseurs se focalise uniquement sur les données favorables à ce scénario. Et plus le temps se rapproche de l’élection, plus le résultat devient certitude. Entre le 16 et le 23 juin, date du vote, la bourse de Paris a progresse de 7,5 %, passant de 4 153 à 4 465 points. Mais les anglais voteront contre l’Europe et pour le Brexit. Après le Royaume-Uni, les Etats-Unis… Début novembre 2016. Les Américains s’apprêtent à voter pour choisir leur nouveau président. Interrogés, les investisseurs ne cachent pas non plus leur préférence : Hillary Clinton est fréquentable, pas Donald Trump. Va pour une première : une femme présidente des Etats-Unis ! Dans le flot continu de l’information, le filtre des investisseurs se focalise à nouveau uniquement sur les données favorables à ce scénario. Le FBI ressort une affaire sur les mails envoyés depuis la boite personnelle de Madame Clinton. Du 27 octobre au 4 novembre, la Bourse de Paris recule de 3,44 %. Le 6 novembre aux Etats-Unis, le FBI finit par confirmer qu’il ne poursuivra pas…

Evitez les piteuses après les 30 glorieuses.

[social_share style="square" align="horizontal" heading_align="inline" text="" heading="" facebook="1" twitter="1" google_plus="1" linkedin="1" pinterest="1" link="" /]Economiquement, les 30 glorieuses se sont achevées au milieu des années 70. Patrimonialement, les années folles ont pris fin en 2007. Maintenant, avec la répression financière, l'heure est aux piteuses...   https://www.youtube.com/watch?v=1uzuFzluLIk&w=640&h=385 A voir : La méthode d'investissement de Marchés Gagnants