Tous les articles par Jean-François Filliatre

Comment d’actions avoir dans son patrimoine ?

[social_share style="square" align="horizontal" heading_align="inline" text="" heading="" facebook="1" twitter="1" google_plus="0" linkedin="1" pinterest="0" link="" /]Votre approche est peut-être un peu idéaliste, mais c'est la vôtre ! Premier constat évident si vous détenez de l'immobilier : votre risque patrimonial est supérieur au chiffre que vous avez en tête. Car selon toute vraisemblance, vous n'êtes pas propriétaire du marché ! Vous détenez un ou plusieurs biens, plus ou moins diversifiés d'un point de vue géographique. Bref, vous sous-estimez votre risque mais qu'importe...   Pour déterminer combien d'actions avoir en portefeuille, regardez la ligne correspondant à votre chiffre, égal à la perte estimée sur un an sur le marché immobilier en cas de crise extrême. Vous découvrirez ensuite combien il faut avoir sur son patrimoine financier de long terme, épargne de précaution mise à part, pour avoir un risque équivalent avec le poids à accorder au "sans risque" et le poids à accorder aux actions. D'où sortent ces chiffres ? La perte sur un an estimée en cas de crise sur le marché immobilier, c'est vous qui l'avez définie ! Pour le reste, les données sont établies à partir de la méthode de Marchés Gagnants, développée depuis 2014 et affinée année après année. Nos hypothèses de pertes maximales sur un an en période de stress sont les suivantes :   39 % de perte sur un portefeuille d'actions. Naturellement, pour obtenir un tel ratio, il faut veiller à avoir un portefeuille diversifié.  Car sur un seul titre, la perte peut atteindre 100 % ! Notre méthode d'investissement permet de connaître les…

Actions : combien peut-on perdre au maximum ?

[social_share style="square" align="horizontal" heading_align="inline" text="" heading="" facebook="1" twitter="1" google_plus="0" linkedin="1" pinterest="0" link="" /]Il ne faut pas se poser la question seulement quand les marchés dévissent. L’approche par la perte tolérée est l’une des clefs de la méthode de Marchés Gagnants.   Dernier trimestre 2018 : la boite à vitesse des marchés financiers est bloquée sur marche arrière. Février-mars 2020, les revoilà de nouveau partis à la baisse en raison du coronavirus. Différence de taille, cette fois, le chercheur David Le Bris de la Toulouse Business School considère qu’il s’agit d’un véritable krach. Quelle que soit la période, tout investisseur doit se poser la question : en investissant en actions, combien peut-on perdre ? Tel est le fondement de la méthode de Marchés Gagnants, alors qu’il est plus habituel de s’interroger pour savoir combien il est possible de gagner ! 100 % de risque sur une valeur unique Votre investissement porte sur un seul titre. Soit parce que vous avez découvert la bourse avec des privatisations (FDJ comprise), soit parce que l’actionnariat est venu à vous via l’épargne salariale et l’actionnariat salarié ? En pratique, le risque de perte est égal à 100 %. Certes, la probabilité de la survenance d’une telle situation – synonyme de faillite – est faible, mais le risque est bien de tout perdre. En revanche, impossible de perdre plus que sa mise si votre investissement s’est effectué au comptant. Bref, avec de l’argent que vous aviez vraiment... En revanche, si vous aviez recouru au service de règlement différé, la perte peut être plus importante. D’où l’importance…

Eurossima est-il vraiment garanti en capital ?

[social_share style="square" align="horizontal" heading_align="inline" text="" heading="" facebook="1" twitter="1" google_plus="0" linkedin="1" pinterest="0" link="" /]J'ai souscrit à l'assurance vie INGDIRECT et investi dans le fond en euros Eurossima. Le taux brut servi était en 2019 de 1,80 %, et les frais de gestion de 0,60 %. Soit un taux net avant impôt de 1,20 %. Si le taux servi venait à baisser entre 0,60 % et 0 %, perdrais-je de l'argent sur mon capital ? Ce fond en euros n'étant alors plus garanti en capital !   Impossible de répondre à votre question sans avoir les conditions générales de votre contrat ! Pour une raison simple, l’assurance vie regorge de contrats au nom identique, mais aux caractéristiques techniques différentes. Pour preuve, sur la version actuelle d’ING Direct, les frais de gestion sont à 0,75 % sur le fonds en euros, et non à 0,60 % comme sur le vôtre, suite à la décision de Generali de relever ses tarifs dans un environnement de baisse des taux... En pratique, il vous faut chercher l’article sur les valeurs de rachats. Dans la version actuelle, c’est l’article 19, intitulé « Montant cumulé des versements bruts et valeurs de rachat au cours des huit premières années ». Obligatoirement, doit être fourni un tableau avec les valeurs de rachat tous les ans de l’année 1 à la 8. Dommage que l'année 0, correspondant au versement initial ne soit pas obligatoire ! Au lier de donner des chiffres pour 100 investis sur le fonds en euros ou 100 investis en unités de compte, chaque…

Rendements des SCPI en 2019 : incomparables !

Chronique Intégrale Placements du 20 février 2020   [youtube width=715 height=402]https://youtu.be/His8FeVzmOo[/youtube]   Revoir les Chroniques "Coup de gueule" de Jean-François Filliatre

PEA : combien peut-on verser après un retrait ?

[social_share style="square" align="horizontal" heading_align="inline" text="" heading="" facebook="1" twitter="1" google_plus="0" linkedin="1" pinterest="0" link="" /]Depuis la loi Pacte, il est possible de procéder à des retraits sur un PEA sur un plan de plus de 5 ans, puis de faire des versements ultérieurs. Est-ce que les retraits et les versements se compensent ou bien seuls les versements sont pris en compte pour le plafond des 150 000 € ?   Entrée en application en mai 2019, la loi Pacte fait évoluer deux points techniques sur le plan d’épargne en actions (PEA) et son petit frère, le PEA PME. Un, les conséquences d’un retrait entre cinq et huit ans. Avant, ils provoquaient la clôture du plan. Désormais, tel n’est plus le cas : le PEA peut poursuivre son existence. Deux, le fonctionnement du PEA après un retrait sans clôture. Avant, toute sortie de capitaux ou de titres rendait impossible tout nouveau versement. Désormais, cette règle a été supprimée. Seule s’applique les contraintes de base des plans d’épargne en actions : 225 000 € maximum sur le PEA PME, 150 000 € sur le PEA ordinaire, sachant que la somme des PEA PME et PEA ordinaire ne peut excéder 225 000 €. Deux petites évolutions – à priori mineures – qui rendent les PEA beaucoup plus souples qu’avant…   Si vous n’avez rien investi sur le PEA PME, vous pouvez donc mettre jusqu’à 150 000 € sur le PEA ordinaire. Idem si vous avez déjà placé 75 000 € sur le PEA PME. En revanche, si vous avez investi 180 000 € sur un PEA…

Défense des épargnants : Jean-François Filliatre rempile pour trois ans…

[social_share style="square" align="horizontal" heading_align="inline" text="" heading="" facebook="1" twitter="1" google_plus="1" linkedin="1" pinterest="1" link="" /]Les régulateurs ont créé des commissions consultatives pour leur apporter l’éclairage d’experts.  A l’Autorité des Marchés Financiers, la nouvelle commission des épargnants est désormais connue.   L’AMF, l’Autorité des Marchés Financiers, est officiellement le gendarme de la Bourse. Mais elle a aussi comme mission la protection de l’épargne. Son collège, aujourd’hui présidé par Robert Ophèle, auparavant sous-gouverneur de la Banque de France, peut disposer à sa demande d’avis de diverses commissions pour l’éclairer sur différents sujets. Cinq commissions existent à l’AMF.   * Organisation et fonctionnement du marché * Opérations et information financières des émetteurs * Activités de compensation, de conservation et de règlement-livraison * Gestion et Investisseurs institutionnels  * Epargnants   Pour les particuliers, cette dernière est assurément la plus importante ! Présidée par Gérard Rameix, lorsqu’il était patron de l’AMF, cette commission se tient désormais sous la houlette de Claude Noquet, doyen de la chambre criminelle de la Cour de cassation de 2003 à 2015, présidente de la Commission des sanctions de l’AMF de 2011 à 2013 et présidente de la commission d’évaluation et de contrôle de la médiation de la consommation depuis janvier 2016. Sa nouvelle composition vient d’être dévoilée.    Déjà présent dans l’équipe précédente, Jean-François Filliatre, notre directeur éditorial voit son mandat renouvelé pour trois ans. « Application du devoir de conseil, juste tarification des services des prestataires, information de qualité à fournir aux épargnants, contrôle des assemblées générales, pédagogie de qualité sur le risque, organisation de la représentation des…

Pour maintenir votre pouvoir d’achat en 2019, votre épargne devait rapporter….

[social_share style="square" align="horizontal" heading_align="inline" text="" heading="" facebook="1" twitter="1" google_plus="0" linkedin="1" pinterest="0" link="" /]Ne pas perdre d’argent ! Ce leitmotiv fréquent de la part des épargnants peut être interprété de diverses façons. Explications. Première approche basique : j’ai investi 100 et je veux pouvoir récupérer 100 demain. Facile à comprendre !  Si l’argument a une cohérence à court terme, il est trop basique à long terme. Voire trompeur… La faute à l’inflation ! Exemple avec les fonds ou contrat euro-croissance en assurance-vie. A la différence des supports en euros, où la « garantie » affichée est applicable à tout moment, l’euro-croissance affiche seulement une garantie au terme. Pouvoir d'achat : votre oeil vous trompe plus que votre estomac ! Sur la base d’un prix de la baguette actuellement à 1 euro, vous pouvez vous acheter 100 baguettes avec vos économies. Qu’en sera-t-il dans dix ans si vous récupérez la même somme ? Si la baguette a vu son prix augmenter de 2 % par an, elle vaudra alors 1,17 euros. Régime sec : vous ne pourrez plus en acheter que 85,3 avec la même somme. Soit une perte de pouvoir d’achat de près de 15 %. Votre œil n’a pas vu la perte, votre estomac si ! Voilà au passage une raison de relativiser la notion même de garantie à terme.   Pour regarder si votre épargne vous fait véritablement gagner de l’argent, il faut prendre en compte l’inflation. Combien fallait-il donc gagner en 2019 pour maintenir son pouvoir d’achat ? Premier chiffre à regarder : la hausse des prix. Le chiffre de décembre est tombé mi-janvier.…